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Troubles du sommeil.

La prise en charge de troubles du sommeil nécessite une vraie enquête portant à la fois sur les plaintes déclarées ou non par le patient (domaine assez intime), sur l’histoire personnelle et environnementale du patient et sur les conséquences de mauvaises nuits sur la capacité du patient a réaliser ses tâches quotidiennes et à maintenir les liens sociaux. Cette exploration, si nous voulons la mener complètement à bien, prend du temps, beaucoup de temps.

Le nombre de médecins – et encore plus de spécialistes – étant limité, la part de leur temps pouvant être consacrée à un travail d’anamnèse minutieuse étant compté, nous constatons que ce travail n’est tout simplement pas effectué ou ne s’attarde qu’aux plaintes principale et néglige l’aspect holistique de cette fonction qu’est le sommeil. Nous savons, par une enquête belge, que le patient ne s’ouvre en moyenne qu’une seule fois de son trouble auprès de professionnels de la santé. Ce qui amène la plupart du temps soit à la prescription d’un hypnotique soit carrément à la négligence de ses plaintes. Ce qui est décourageant pour le patient.

30 années de pratique dans ce domaine, me confortent dans le constat qu’il est impossible et déraisonnable de se limiter à l’examen et à la recherche d’une organicité aux plaintes du patient et que le contexte de vie et les aspects psychologiques sont très importants pour aider le patient. La prescription d’un examen polysomnographique (étude du sommeil) ne permettra que d’exclure une pathologie organique du sommeil. Cet examen utile mais couteux négligera lui aussi une grande part de la problématique.

Les plaintes et les conséquences d’un trouble du sommeil sont peu spécifiques (ex : fatigue, trouble de la concentration,…) et une recherche rigoureuse est nécessaire. A notre époque nous ne pouvons plus nous contenter d’estimations (le patient est nerveux, anxieux, ou déprimé ; à quel degré l’est-il ?; est-ce une cause ou une conséquence ?,…)

Le développement d’outils informatiques simples et disponibles sur différents médias se répend (applications) et est simple d’usage. Le domaine de la « e-médecine » est promis à un bel avenir. La sécurisation des données recueillies par de tels outils est conforme aux exigences actuelles.

Docteur Lachman

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